Fin 2019, la Chine est frappée par un nouveau cycle de transmission d’une maladie contagieuse émergente, le Covid-19, causée par le virus SARS-CoV-2. Le 11 mars 2020, et alors que le Covid-19 touche plus de cent pays, y compris les États membres de l’UE, l’OMS qualifie la situation de pandémie mondiale. À ce moment-là, il n’existe aucun traitement spécifique ni aucun vaccin contre la maladie. Les experts médicaux conseillent des mesures non pharmacologiques pour tenter de ralentir la propagation du virus, comme la suspension des voyages internationaux, la restriction à la circulation des personnes dans les territoires nationaux et la distanciation physique. Dans ce contexte d’incertitude, les États membres de l’Union européenne prennent de nombreuses mesures unilatérales, non coordonnées entre elles, y compris des restrictions à la circulation de personnes à l’intérieur de l’espace Schengen. Le début de la riposte européenne à la crise sanitaire est donc marqué par l’autonomie décisionnelle des États membres. Si l’on s’en tient à l’acquis juridique communautaire, on ne pouvait pas espérer beaucoup de la part de l’UE en matière d’intervention dans le domaine de la santé. Conformément à l’article 168 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), les États membres sont responsables de la définition de leurs politiques de santé et de l’offre de services et soins médicaux sur leur territoire.  L’Union dispose seulement d’une « compétence d’appui » dans ce domaine. En juin 2020, la Commission européenne élabore pourtant une stratégie commune de l’Union en matière de vaccin. Cette note de synthèse a pour but de mieux comprendre ce retournement de situation.

The Synthetic Theory of Evolution contemplates a set of concepts and principles representing philosophical preconditions to be fulfilled to understand evolutionary phenomena. This philosophical framework is heterogeneous: its components derive from different lines of scientific thought and conceptual histories. We investigate the physical sciences’ assumptions that support the evolutionary thesis, especially the presence and use of the notion of cause and causality. Three dimensions are explored: epistemological, methodological, and formal. Through the epistemological analysis, we conclude that the evolutionary episteme is, in fact, based on physicality principles, especially on mechanical causality. Evolutionism uses explanations from the inorganic world to understand biological phenomena since its foundation. The most recent descriptions of heredity and genetic variation through physical-chemical reactions reinforce this influence. Through a methodological investigation, it is evidenced that the experimental-quantitative method is appropriate for studying biological phenomena when the objective is to find proximate (functional) causation. Nevertheless, when dealing with the ultimate (evolutionary) causation, the historical-comparative-observational method tends to become the main investigation instrument. Through the formal analysis of the logical and linguistic elements of evolutionism, we outlined its argumentative structure’s commitments with the naturalist-nomological assumptions of the physical sciences. There are evident regularities in biological phenomena. However, the concept of biological law needs to be nuanced by the description of its peculiar elements, such as the probabilistic character inherent in its application to repetitive phenomena, and the limited power to generalize operating rules when it comes to singular events.